Saint Joseph

Le charpentier de Nazareth en Galilée, fiancé de Marie la mère de Dieu a été un époux aussi discret que fidèle et chaste. Père nourricier et éducateur de Jésus, son enfant parmi les autres jeunes du village, il « fait son job » tout simplement. Les évangiles ne citent aucune parole de lui et se contentent de dire « il était juste ». C’est un modèle d’humilité mais aussi d’efficacité ; un vrai fils d’Abraham de la lignée du roi David : il croit et fait ce que Dieu lui dit. Quelques exemples connus :
– Quand il découvre que sa femme est enceinte – et, à l’évidence, pas de lui – au lieu d’envisager la lapidation qui était une pratique admise alors par le judaïsme il la protège même sans comprendre jusqu’à ce qu’un ange apparaisse et l’éclaire,
– Il sait réagir vite ; ainsi lorsqu’en rêve cet ange lui commande de fuir en Egypte, en quelques heures, les voilà tous partis ; la tradition (ou la légende) explique que depuis cette époque les ânes portent, en souvenir de cette fuite, une croix dessinée sur le dos.
En somme c’est la parfaite image du Père. Les Orientaux honorent saint Joseph depuis toujours. Les Latins l’ont méconnu longtemps avant de découvrir son rôle central.
Après la plus heureuse des vies, Joseph eut la plus heureuse des morts, car il rendit son dernier soupir entre les bras de Jésus et de Marie. Saint Joseph porte le titre glorieux de Patron de l’Église universelle, et son nom, dans la dévotion chrétienne, est devenu inséparable des noms de Jésus et de Marie.