C’est l’homme des décisions audacieuses auquel il faut s’adresser lors de choix difficiles.
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Né et élevé dans le paganisme, le prince Boris fut instruit de la foi chrétienne grâce à l’influence d’une de ses sœurs. Il s’était d’abord tourné vers les princes latins à l’occasion d’une alliance militaire avec les Francs, mais il préféra l’orient et lui, son armée et son peuple, furent baptisés, en 864, par un évêque venu tout spécialement de Byzance. A cette époque, la conversion était collective, les peuples reprenaient automatiquement la religion de leur chef ; c’était le cas à l’époque de Clovis, ça l’est encore de nos jours avec l’islam.
Par la suite le patriarche de Constantinople (autre nom de Byzance, cette ville impériale qui fut fondée par l’empereur Constantin et prit son nom) envoya des missionnaires. Il put établir une Église quelques années plus tard avec un archevêque et dix évêques.
Boris avait envisagé d’abandonner les affaires du royaume, mais son fils Vladimir rétablit le paganisme. Boris reprit donc les armes, chassa le prince et installa à sa place un autre fils Syméon qui était chrétien. Puis il entra dans la vie monastique avant de s’endormir dans la paix.
Boris est aussi le nom d’un autre saint, fils du grand-duc de Kiev ; lui et son frère Gleb préférèrent la mort plutôt que de résister par la force à un autre frère Sviatopolk. Boris reçut à vingt ans la palme du martyre, un 1er mai, au bord du fleuve Alta (en Laponie sans doute),
