SAINT VICTOR
Saint Victor est un exemple de ce qu’il faut savoir refuser, au risque de sa carrière et s’il le faut, de sa vie.
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Son culte est très ancien puisqu’on construisit en 415, à Marseille, un monastère portant son nom. Il aurait été un brillant officier, mais il refusa de trahir le Christ. Eusèbe de Césarée décrit ainsi le début de la persécution en l’an 303 : On détruit les Églises jusqu’à leur fondation, on jette les Écritures au feu, on proclame déchus ceux qui sont revêtus de quelques fonctions et peu après on ordonne de livrer partout aux fers les chefs d’Église, puis de les forcer à sacrifier. Les évêques sont les premiers visés.
Arrêté, Victor fut traîné sur le dos par les rues de la ville, afin de permettre à la populace de l’accabler d’outrages grossiers et de coups. Reconduit à la prison, il convertit ses gardiens, Longin, Alexandre et Félicien. Ils furent tous trois décapités, et saint Victor fut broyé sous une meule à l’entrée des bains publics.
Il figure au propre du diocèse de Marseille comme fête patronale de la ville.
L’abbaye Saint Victor de Paris fut pendant des siècles un des plus importants centres monastiques et universitaires.
