Saint Benoit
Considéré comme le gardien des cimetières, il est invoqué pour se protéger et éloigner de soi les mauvais esprits.
Benoît de Nursie, patriarche des moines d’Occident, un « poids lourd » du christianisme ! C’est un jeune noble de Nursie en Ombrie. A 15 ans, on l’envoie à Rome faire ses études ; Rome à l’époque est terrible pour les âmes pures : tentations charnelles, tentations politiques. Benoît s’enfuit, car c’est « Dieu seul » qu’il cherche. Il aboutit à une caverne. Les moines d’un monastère voisin l’invitent à devenir leur Père abbé. Bien mal leur en a pris : il veut les sanctifier et les réformer ; Ils en sont décontenancés et tentent de l’empoisonner… sans succès.
Il retourne à sa caverne où des disciples mieux intentionnés viennent le rejoindre et c’est ainsi que va naître la Règle bénédictine. La jalousie d’un prêtre les en chasse, lui et ses frères, et ils se réfugient alors au Mont-Cassin qui deviendra le premier monastère bénédictin. Il y mourra la même année que sa sœur sainte Scholastique.
Ses reliques sont sur les bords de la Loire, à Saint Benoît sur Loire. Paul VI dira de lui : « Saint patron de l’Europe, Messager de paix, fondateur de la vie monastique en Occident… Lui et ses fils avec la croix, le livre et la charrue, apporteront le progrès chrétien aux populations s’étendant de la Méditerranée à la Scandinavie, de l’Irlande aux plaines de Pologne ».
